Quoi de mieux qu’un prêt bancaire pour financer votre activité ? Existe-t-il des alternatives à un prêt bancaire ? Une grande levée de fonds pour de grands projets ! Mais plusieurs inconvénients incombent à ce moyen de financement… Pas toujours facile à contracter, le prêt demande un remboursement mensuel aux intérêts souvent élevés. Les établissements bancaires s’appuyant sur la rentabilité, si votre entreprise est encore jeune ou seulement en projet de création, contracter un prêt bancaire risque d’être le chemin du combattant.
C’est pourquoi nous avons décidé aujourd’hui de lister les alternatives au prêt bancaire :
Prêt d’honneur :
Une des alternatives à un prêt bancaire est le prêt d'honneur. Pour les projets de création d’entreprise ou de reprise d’entreprise, plusieurs réseaux d’accompagnement proposent des prêts sans intérêts ni garanties à rembourser. Il suffit de s’engager sur l’honneur. Aussi, l’organisme qui vous accorde le prêt vous accompagne durant votre phase de démarrage et de premier développement de votre activité.
Ce prêt peut soit être accordé par deux réseaux nationaux et après examen par un comité d’agrément réunissant des chefs d’entreprises, banquiers et experts en financement :
- Réseau entreprendre
- Initiative France
- Adie (Association pour le droit à l’initiative économique)
Il est également possible de contracter un prêt d’honneur auprès d’autres acteurs (par exemple Raise) en complément d’autres solutions financières.
Le montant des prêts pouvant aller jusqu'à 90 000€ pour les projets innovants.
Microcrédit :
Le microcrédit est un moyen de financement intéressant si vous avez besoin de compléter votre fonds de roulement. Le microcrédit est un prêt de petit montant que des porteurs de projet ou entrepreneurs peuvent contracter s’il n’ont pas accès au prêt bancaire classique. Que ce soit pour un projet personnel ou professionnel, il a pour but d’améliorer la situation de l’emprunteur. Ce sont généralement des associations qui l’accordent. Concernant le microcrédit, un montant maximum de 10 000€ peut être emprunté. Complété par d’autres aides comme le prêt d’honneur, il peut devenir d’autant plus attractif. L’Association pour le droit à l’initiative économique (ADIE), par exemple, propose un plan de financement comprenant le microcrédit et d’autres aides : le montant peut alors monter à 20 000€.
Incubateurs :
Rien de mieux qu’une pépinière d’entreprises pour développer votre projet de création d’entreprise. Ces structures spécialisées sont présentes pour assister et accompagner des projets entrepreneuriaux sur une durée allant jusqu’à 3 ans. Ils peuvent également mettre les entreprises en relation avec des investisseurs intéressés par votre projet. Plusieurs annuaires d’incubateur existent sur internet. Ils se spécialisent généralement dans un secteur. Il vous faudra ensuite candidater dans l’incubateur de votre choix pour faire accompagner votre projet.
Fonds d’investissement :
L’association des investisseurs pour la croissance regroupe près de 300 fonds d’investissement. Concrètement, ce sont des actionnaires professionnels, ou sociétés financières, qui participent au capital d’entreprises non cotées dont le projet a de belles opportunités d’évolution. Ils les accompagnent sur une durée limitée, souvent de 3 à 7 ans.
Plusieurs types de capital-investissement existent : le capital-innovation, capital-développement, capital-transmission, capital-retournement et fonds d’infrastructures.
En général, 5 millions d’euros sont injectés par entreprise et le capital investi descend rarement sous la barre des 250 000€.
Prêts interentreprises :
Se serrer les coudes entre entreprises… Depuis la “loi Macron”, les entreprises peuvent devenir créancières et débitrices d’autres entreprises. Les SARL et SA peuvent dès lors prêter des fonds à des PME, ETI et micro entreprises. Et ce, pour une durée de moins de deux ans et à condition qu’elles puissent attester d’un lien économique.
Crowdfunding :
Vous croyez en votre projet mais les banques refusent de vous accorder un prêt ? Le public peut vous fournir les fonds nécessaires. Le financement participatif permet de récolter des fonds auprès du public afin de financer un projet entrepreneurial. Selon le site du gouvernement, 3 types de crowdfunding existent : les dons (entre 1 500 et 7 000€ récoltés par projet), les prêts (jusqu’à 130 000€ récoltés par projet) et les investissements (Jusqu’à 400 000€ récoltés). (source)
Pour le crowdfunding, c’est sur internet que ça se passe : sur les plateformes de crowdfunding, par exemple wiseed.
Attention : si vous optez pour un crowdfunding par prêt ou souscription de titres, alors vérifiez que la plateforme possède le label “Plateforme de financement participatif régulée par les autorités françaises”.
Business angels :
Les business angels sont généralement d’anciens cadres supérieurs ou entrepreneurs qui souhaitent investir dans des sociétés innovantes. Ils sont prêts à investir entre 50.000 et 700.000€, partagent leur expérience et peuvent, sur le modèle des incubateurs, apporter des conseils ainsi que des contacts. Les business angels ne sont en général intéressés que par les entreprises ayant un fort potentiel de croissance, leur objectif étant de dégager une plus-value via leurs investissements. Retrouvez la fédération nationale des business angels sur internet.
Médiation du crédit :
La médiation du crédit est un dispositif public. Créé en 2008, il vient en aide aux entreprises qui rencontrent des difficultés à contracter un prêt auprès d’une banque. La médiation peut être un moyen de débloquer votre situation auprès de votre banque.
Il suffit de déposer un dossier en ligne, une fois admis, la banque disposera de 5 jours pour modifier ses positions. Sans quoi, un médiateur interviendra et proposera une solution aux deux parties.
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Le sujet de notre article précédent porte sur la conduite à tenir en cas de litige pour un achat sur internet. Pour le lire, cliquez-ici.